Les meilleurs films de téléfilm de Bernard Le Coq

Quelque part en Europe, dans un pays économiquement perturbé, un fils s’enrôle dans l’armée. Le Fils y est heureux car il appartient désormais à un corps social, à une communauté où il désire s’épanouir. Blessé au bras au cours d’un combat en voulant protéger son Capitaine, le Fils est jugé inapte au service et revient à la vie civile. Il se rend chez la veuve du Capitaine pour lui remettre une lettre que son époux tenait à la main avant de mourir. Dans cette lettre, le Capitaine fait part de son intention de se suicider, avili par les actions commise par ses soldats. Ironie du sort, le Fils a protégé un homme qui voulait en finir... Partageant désormais une chambre minable avec son père, avec lequel il ne s’entend pas, le Fils décide de retrouver la jolie caissière qu’il avait aperçu un dimanche, avant de partir au combat, dans une attraction foraine.

Juillet 1981. le patron du S.A.C. (service d'actions civiques) des Bouches-du-Rhône est assassiné, avec toute sa famille, dans sa propriété. On retrouve rapidement les assassins présumés. Il s'agit de soldats qui travaillent au sein de cette organisation. Mais qui sont les commanditaires du massacre ?

Le Pr Frédéric Lemoyne, professeur et chercheur en génétique, est de retour dans sa famille à Lyon, pour l'inauguration d'un monument érigé en l'honneur de son défunt père, médecin et héros de la résistance. Il retrouve sa sœur Jeanne et sa tante Marie, laquelle atteinte de la maladie d'Alzheimer, vit dans le passé de l'occupation et le prend pour son frère, le Dr Marcel Lemoyne. Il apprend ainsi qu'elle s'était rendue à Genève en 1943, avec une importante somme représentée par des Louis d'or cousus dans ses vêtements, et qu'elle les avait déposés dans une banque. Se rendant à Genève pour un congrès, Frédéric Lemoyne y retrouve une famille de banquiers, les Bassinger, chez qui il avait séjourné brièvement dans son enfance. Au fil des souvenirs exhumés et des demi confidences, Frédéric Lemoyne commence à soupçonner que les Louis d'or appartenaient aux Finkiel, une famille juive déportée, et que son père n'était pas le grand résistant que l'on croyait.

Victor est un chef cuisinier passionné et tyrannique, propriétaire d'un restaurant gastronomique. Lorsque son médecin lui apprend qu'il est atteint d'une maladie de cœur incurable qui ne lui reste probablement guère plus d'une année à vivre, il décide de rechercher un successeur.

Une petite ville de province, près de Paris, un soir de réveillon. Trois amis d'enfance, dont un facteur, improvisent, dans un climat bon enfant, le cambriolage amateur de leur centre de tri postal afin de venger leurs collègues et amis licenciés au nom du libéralisme sauvage. Mais la porte se referme derrière eux et le code change. Prisonniers, ils découvrent qu'ils ne sont pas seuls à l'intérieur. Une jeune femme s'est laissée enfermer pour retrouver dans le courrier la lettre de rupture qu'elle regrette d'avoir envoyée. A l'aube, la porte se rouvrira... sur un avenir carcéral. D'espoirs en désillusions, d'impuissance en en colère, les quatre compères cherchent avec une frénésie désopilante la solution qui les sortira de ce piège infernal.

Pierre, ingénieur et séducteur, est envoyé dans un pays de l'est pour procéder à un audit sur une centrale nucléaire. Il rencontre Elena, dont il tombe amoureux. La jeune femme, atteinte d'un cancer, va bouleverser sa vie. Il décide de rester avec elle, et d'obtenir que la centrale nucléaire, qui fait vivre la région, ne soit pas fermée. Il arrive à ses fins, mais Elena succombe à sa maladie. Elle lui laisse leur enfant, une petite fille, que Pierre va élever.

Daniel a convaincu sa mère Marion de faire construire une villa dans le sud de la France. Il a fait appel au petit promoteur François Ferardini pour les travaux. La maison doit être livrée un an plus tard. Mais le jour dit, Daniel découvre que rien n'est prêt : seuls les murs ont été montés ! Tout se complique quand Marion arrive pour s'installer. Il lui fait alors croire que sa maison est celle d'à côté.

Au mois de juin 1940, alors que les troupes allemandes envahissaient le territoire français, eut lieu "la plus grande action de sauvetage menée par une seule personne pendant l'Holocauste" : plus de trente mille personnes, dont dix mille juifs, purent en effet échapper à la barbarie nazie. Un homme seul, bravant sa hiérarchie et les ordres du dictateur Salazar, choisit en son âme et conscience de permettre à des dizaines de milliers de réfugiés de rejoindre son pays, le Portugal, en organisant une distribution de visas ininterrompue pendant plusieurs jours. Cet homme, c'est Aristides de Sousa Mendes, consul de Bordeaux.

1946. Tout part d'un concours, pareil à ceux que Boris avait passés pour intégrer Centrale. Mais dans ceux-là, pas d'incertitude. On travaille et on réussit ou on ne fait pas le nécessaire et on échoue. Rien à voir avec le Prix de la Pléiade, concours littéraire organisé en interne par Gallimard pour ses poulains. Là tout compte, la chance, les appuis, les tendances, les combats d'avant et d'arrière-garde, toutes choses auxquelles le jeune homme n'est pas préparé et qu'il refuse même d'admettre. On lui a dit que son manuscrit l'Écume des jours était le meilleur, il devait avoir le Prix et non cet obscur Abbé Grosjean... Alors il massacre tout et tout le monde, irrite, énerve, finit même par exaspérer Jean Paulhan, le Directeur littéraire de Gallimard.