Si vous aimez le cinéma, vous partagerez ce ranking des meilleurs films de Aleksandar Berček, même si vous les avez peut-être classés différemment. En tout cas, nous espérons que vous l’aimerez et découvrirez, espérons-le, un film que vous ne connaissez toujours pas Aleksandar Berček.
Que pourrait-il y avoir de mieux pour le village qu'une ligne de chemin de fer touristique ? Et que pourrait-il y avoir de pire pour le tourisme que la guerre ? Luka construit sa voie ferrée et ferme les yeux sur la guerre, davantage préoccupé par un âne qui bloque les rails. Mais sa femme, Jadranka, le quitte pour un musicien qui promet de relancer sa carrière de chanteuse d'opéra, et son fils, Milos, est appelé à l'armée. La vie de Luka devient une zone de guerre jusqu'au jour où il rencontre Sabaho...
Peter est un jeune délinquant de Belgrade plein d’ambition, spécialisé dans le vol de voitures. Mais le jour où il se trompe de véhicule il se met à dos le chef des narcotrafiquants de la ville. Son erreur va mettre sa vie en danger mais aussi celle de ses proches. Pour Peter, la descente aux enfers ne fait que commencer…
A la veille de l'invasion de la Yougoslavie, le 5 avril 1941, le voyage d'un autobus bringuebalant et de ses passagers dans la campagne. Le microcosme d'une population desabusee dans un pays au bord du desastre.
Au sommet d'une colline isolée au fond de la campagne serbe vient Tsane, son grand-père et leur vache Cvetka. Avec leur voisine l'institutrice, ce sont les seuls habitants du village.Un jour, le grand-père de Tsane lui annonce qu'il va bientôt mourir et lui fait promettre qu'il franchira les trois collines pour rejoindre la ville la plus proche et vendre Cvetka au marché. Avec l'argent récolté, il devra acheter une icône religieuse et un souvenir. Enfin, il lui faudra trouver une épouse.Arrivé en ville, Tsane n'a aucune difficulté à exaucer les premiers voeux de son grand-père. Mais comment faire pour trouver une fiancée et la convaincre de le suivre au village avant que son grand-père ne disparaisse ?
Au cours des années 70, Belgrade connut une grave épidémie de variole. Variola vera est le récit de la vie d’un hôpital mis en quarantaine sanitaire et des multiples tensions à l’intérieur de cette micro-société yougoslave. Totalement isolée du monde extérieur, toute une galerie de personnages, apparaissant petit à petit sous leur vrai jour, est dépeinte. À l’extérieur, les autorités essaient par tous les moyens de cacher la vérité et de minimiser le danger. Le film est aussi une violente critique d’une certaine société qui se voudrait juste et exempte de fautes.