Les meilleurs films de Josephine Baker

C’est dans les années 1920 qu’émerge en Allemagne la "Körperkultur", mouvement de masse célébrant le corps sain, la culture physique et les activités de plein air, et qui sera exacerbé jusqu’au culte une décennie plus tard dans l’idéologie nazie. Premier film documentaire long produit par l’UFA, "Force et beauté" s’inscrit parfaitement dans cette mouvance. Les séquences qu’il présente, tantôt instructives tantôt insolites (reconstitutions de combats de lutteurs de la Grèce antique, chorégraphies expressionnistes ou scènes de danse des quatre coins du monde), mettent en scène un certain nombre d’athlètes célèbres. On y retrouve notamment le nageur (et futur Tarzan) Johnny Weissmuller, ainsi qu’une toute jeune Leni Riefenstahl, qui y fait sa première apparition au cinéma en tant que danseuse.

Le marquis Sévéro est amoureux de sa filleule Denise qui doit épouser André. Le marquis envoie André en mission de surveillance de ses plantations antillaises pour l'éloigner, mais celui-ci finit par revenir, accompagné d'une danseuse noire, qui l'aime secrètement.

La star de cabaret Zazu intervient lorsque de jeunes amoureux sont déchirés par la querelle de leurs parents.

Gabrielle Derisau, petite main chez un grand couturier, rencontre le comédien Georges Barsac au bal du Moulin-Rouge. Séduit par son charme, l'artiste lui offre une place pour la revue du Palace. Parmi les numéros figure la scène de Cendrillon, au cours de laquelle Georgette Rambert, gagnante du concours du plus petit pied de France, doit chausser la fameuse pantoufle. Mais les pieds de la lauréate refusent d'entrer dans la chaussure. Pour sauver la situation, le régisseur fait appel au public. Gabrielle monte sur la scène et glisse son pied dans la pantoufle...

Née en 1906, à Saint-Louis, dans le Missouri, Freda McDonald, plus connue sous le nom de Joséphine Baker, a marqué le XXe siècle. En véritable battante, elle a lutté tout au long de sa vie pour conserver sa liberté. Placée comme bonne à tout faire à l'âge de 8 ans, elle a quitté l'école à 12 ans et son foyer familial une année plus tard. A cette époque, les premiers jazzmen font leur apparition et les modes musicales évoluent vite. Rapidement, Joséphine Baker s'initie aux nouvelles danses. Après quelques mois au sein d'une troupe de jeunes artistes, Joséphine Baker rejoint New York où elle participe à de nombreuses revues. En 1925, elle arrive à Paris. Le public français est séduit par cette danseuse qui deviendra bientôt une légende.

Alors que le mouvement américain "Black Lives Matter" résonne dans le monde entier, ce documentaire s'intéresse à la représentation des noirs dans la culture populaire française. Entre caricatures tristes et racisme, le regard sur l'homme noir est rempli de mythes, de stéréotypes et d'allégories. Des artistes pourtant font avancer les mentalités. Léa Salamé et son équipe sont allés à la rencontre de personnalités qui aident à penser ces représentations, ces clichés et ces nouveaux modèles.